Perspectives autochtones sur les pratiques de préservation numérique des bibliothèques et archives
Les institutions GLAM comprennent de plus en plus l'importance de préserver les matériaux qui reflètent les visions du monde et les expériences autochtones. Au Council of Prairie & Pacific University Libraries (COPPUL), nous entamons des discussions sur les intersections entre nos programmes de connaissances autochtones et de préservation numérique et sur les obstacles à la collaboration entre les bibliothèques universitaires et les communautés autochtones sur les initiatives d'intendance numérique.
Les peuples autochtones et leurs alliés exploitent déjà la technologie de manière innovante pour préserver numériquement leurs connaissances et leur histoire, qui se manifestent par des photos, des documents textuels, des histoires orales enregistrées et plus, souvent enregistrées dans les langues autochtones. Ces matériaux sont extrêmement précieux; chacun a des besoins de conservation distincts; pourtant, les contraintes d'infrastructure et de ressources peuvent présenter des risques pour leur préservation à long terme.
Les bibliothèques universitaires sont comparativement bien dotées de ressources en matière d'infrastructure et d'expertise en matière de préservation numérique, et bon nombre d'entre elles se sont officiellement engagées à collaborer avec les groupes autochtones locaux pour la gérance des documents d'archives. Cependant, ces efforts sont compliqués par les droits de propriété culturelle autochtones et les relations ténues entre les peuples autochtones et les institutions qui ont traditionnellement effacé les connaissances et les histoires autochtones. Dans le domaine numérique, cette histoire coloniale a abouti à des outils et de meilleures pratiques façonnés par les perspectives des colons sur l'accès et la propriété.
Quelle est la voie à suivre vers la collaboration? La méfiance des peuples autochtones à l'égard des gouvernements et des autres forces colonisatrices (y compris les bibliothèques universitaires), les disparités de ressources entre les bibliothèques universitaires et les communautés autochtones, et le manque relatif d'outils de gestion des actifs numériques reflétant les perspectives autochtones sont des problèmes qui doivent être abordés. Cette présentation de 25 minutes par deux membres du personnel du COPPUL fournira des réflexions sur les stratégies avant-gardistes.