Le Conseil des chercheurs (le Conseil) du RCDR fournira au Conseil d’administration du RCDR des conseils et des recommandations, dans le cadre de la préparation par le RCDR de demandes de financement multidisciplinaires à grande échelle (p. ex., une demande au Fonds d’innovation de la FCI), qui appuieront une plateforme de recherche de classe mondiale favorisant la recherche transformationnelle et la découverte de contenu culturel et patrimonial.
Le Conseil du RCDR présentera également des recommandations au Conseil d’administration du RCDR et à d’autres comités permanents afin de veiller à ce que les outils et services du RCDR en matière de patrimoine soient axés sur les priorités et les besoins des chercheurs. Le Conseil du RCDR s’assurera que les nouvelles améliorations apportées à la plateforme de Canadiana facilitent la recherche et encouragent l’utilisation de la collection de Canadiana comme données de recherche.
Le Conseil est créé par le conseil d’administration du RCDR et placé sous sa responsabilité, conformément à l’article 12 du règlement administratif de l’organisme. Le Conseil peut également fournir des conseils et des recommandations au Comité de préservation et d’accès, au besoin.
Member
Susan Brown est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la recherche numérique collaborative et professeure d’anglais à University of Guelph. Sous l’angle féministe intersectionnel, elle étudie les infrastructures essentielles et les technologies sémantiques dans le cadre du savoir culturel, notamment le projet Orlando sur l’histoire littéraire des femmes. Sa recherche explore la façon dont les systèmes numériques de création, d’approfondissement et de transmission des connaissances culturelles peuvent favoriser la production collaborative de savoir, la diversité et l’inclusion, la création et la diffusion respectueuses des données, l’accès viable au savoir culturel, ainsi que les pratiques optimales de gestion et de préservation des données de recherche. Elle dirige la plateforme multi-institutionnelle Canadian Writing Research Collaboratory et le projet de cyberinfrastructure Linked Infrastructure for Networked Cultural Scholarship. À Guelph, elle dirige avec divers collègues un programme d’études spécialisées sur la culture, la technologie et le laboratoire The Humanities Interdisciplinary Collaboration (THINC). Elle est présidente du conseil d’administration du groupe Alliance of Digital Humanities Organizations (2022-23).
Camille Callison, qui est membre de la Nation Tahltan, est la bibliothécaire en chef de University of the Fraser Valley (UFV). Militante culturelle passionnée, elle complète un doctorat en anthropologie à University of Manitoba. Sa recherche porte un regard critique sur la relation entre les institutions de mémoire culturelles et la survie du savoir, des langues et des cultures autochtones. Dans le cadre de son travail, elle est présidente de l’Alliance nationale des connaissances et langues autochtones (ANCLA) et de la Division professionnelle H de l’IFLA. Elle siège également au conseil d’administration du Réseau canadien de documentation pour la recherche (RCDR), en plus d’être membre du IEEE P2890™ Recommended Practice for Provenance of Indigenous Peoples’ Data, du OCLC Reimagine Descriptive Workflows Advisory Group, du NISO Diversity, Equity, & Inclusion Subcommittee et du Canadian Truth and Reconciliation Commission Taskforce on Archives. Par son engagement, elle cherche à contribuer au changement significatif en matière d’équité, diversité et inclusion dans le domaine des bibliothèques, des archives et de la mémoire culturelle.
Stacy Allison-Cassin est membre de la Nation métisse de l’Ontario et a des liens étroits avec la communauté métisse de la baie Georgienne et dans le nord-ouest historique. Professeure adjointe à l’école de gestion de l’information de l’Université Dalhousie, Stacy participe à des recherches et à des travaux liés aux questions autochtones dans les bibliothèques et dans le domaine plus vaste du patrimoine culturel. Stacy est une ardente défenseure du changement des structures d’information et des systèmes de métadonnées au sein de la profession de bibliothécaire. Elle est présidente du comité permanent sur les questions autochtones de l’Association internationale des associations de bibliothèques et présidente de la communauté pour la préservation et de l’enseignement des langues. Elle est également membre du conseil de la National Indigenous Knowledge and Language Association, une association dirigée par des Autochtones et basée au Canada, et elle siège à plusieurs autres comités consultatifs. Stacy possède aussi une vaste expérience professionnelle en tant que bibliothécaire, ayant occupé divers postes dans les bibliothèques de l’Université York.
Alyssa Arbuckle est directrice adjointe de l’Electronic Textual Cultures Lab (ETCL) de University of Victoria, où elle est responsable du partenariat Implementing New Knowledge Environments (INKE) et co-administratrice du regroupement Connection, ainsi que co-directrice du Digital Humanities Summer Institute (DHSI). Elle est aussi titulaire d’un doctorat interdisciplinaire de University of Victoria, où elle s’est spécialisée dans le déploiement des sciences sociales ouvertes. À l’heure actuelle, elle explore le libre accès, l’édition numérique et la manière de diffuser à plus grande échelle la recherche universitaire. Alyssa a publié des articles dans Digital Studies, Digital Humanities Quarterly, KULA : Knowledge Creation, Dissemination, and Preservation Studies et Scholarly and Research Communication. De plus, elle a coédité des collections de livres imprimés et numériques intitulés Social Knowledge Creation in the Humanities et Feminist War Games ? Mechanisms of War, Feminist Values, and Interventional Games.
Camie Augustus est professeure au département d’études autochtones/Xwulmuxw de l’Université de l’île de Vancouver. En tant qu’historienne et ancienne chercheuse dans le domaine des revendications territoriales, et à titre de professeure dans un établissement axé sur l’enseignement, elle se passionne pour l’accès des étudiants, de la communauté et du public au contenu patrimonial et archivistique, y compris pour sa numérisation. En tant que chercheuse interdisciplinaire, elle s’intéresse à un éventail de sujets, notamment le colonialisme et la réconciliation, la politique gouvernementale, la race et le racisme, l’autoethnographie, les initiatives de guérison des communautés autochtones et la thérapie par la nature. Ses travaux actuels portent sur la réconciliation avec les peuples autochtones dans le contexte des parcs publics et de leur histoire.
Jennifer Bain est professeure de musicologie et vice-présidente associée à la recherche à Dalhousie University. Elle dirige le réseau Digital Analysis of Chant Transmission (DACT), qui est financé par une Subvention de développement de partenariat du CRSH. Ses publications portent sur la création d’outils numériques pour la recherche sur le chant, la réception et l’analyse de la musique médiévale, notamment la musique de Guillaume de Machaut et d’Hildegard de Bingen. Nommée au Collège des nouveaux chercheurs, artistes et scientifiques de la Société royale du Canada, elle a reçu de nombreuses subventions du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. De plus, elle a obtenu un financement de l’Alliance de recherche numérique du Canada pour héberger des dépôts numériques et des bases de données sur la musique médiévale.
Sabeen bin Zayyad a un doctorat en conception environnementale et est actuellement une chercheure invité à la School of Architecture, Planning and Landscape à University of Calgary.
Sa recherche portant plus particulièrement sur les pays du Golfe, elle a publié divers articles sur l’impact du développement urbain et architectural dans les agglomérations urbaines de cette région, plus particulièrement la notion des villes intelligentes. Ses recherches interdisciplinaires portent sur le décalage entre les conceptions d'inspiration occidentale et les conceptions vernaculaires et sur la manière dont elles contribuent au développement architectural et urbain des villes de la région du Golfe arabe et le façonnent à travers des cadres contextuels. Elle cherche plus particulièrement à promouvoir la notion de villes intelligentes dans les pays du Golfe, le développement socio-économique fondé sur le patrimoine, ainsi que la documentation et la préservation de l’environnement bâti.
Sabeen a également été membre du comité sur le Nouveau programme pour les villes de l’Institut canadien des urbanistes, plus particulièrement à titre d’évaluatrice de pairs sur l’apprentissage et l’enseignement postsecondaires.
Dan Brown est professeur d'informatique à University of Waterloo, où il est membre du corps enseignant depuis 2000. Il a obtenu un baccalauréat en mathématiques et informatique au MIT, ainsi qu’un doctorat en informatique à Cornell. De plus, il a été chercheur scientifique au MIT/Whitehead Institute Center for Genome Research (aujourd’hui le Broad Institute), où il a participé à divers projets sur le génome humain et celui de la souris.
En suivant une approche extrêmement multidisciplinaire, il a développé des algorithmes permettant de construire des arbres évolutifs et d’analyser des séquences génomiques, de caractériser numériquement des artistes de rap en fonction de leur style de rime, d’analyser le sens de l’expression « diversité » pour les mélomanes et de créer des poètes informatiques inspirés de l’actualité. Il est toujours à la recherche de son prochain projet de recherche amusant.
Dan a eu divers postes administratifs à University of Waterloo, plus particulièrement à titre de responsable d’un programme de premier cycle regroupant 3500 étudiants et de président de l’association enseignante pour l’année pandémique 2020-2021.
Constance Crompton (elle) est une colon blanc, queer, valide et titulaire d’une Chaire de recherche du Canada en humanités numériques. Elle dirige le Labo de données en sciences humaines/The Humanities Data Lab de l’Université d’Ottawa. Elle est membre des équipes de recherche de Lesbian and Gay Liberation in Canada, du Transgender Media Portal, du Linked Infrastructure for Networked Cultural Scholarship et de l’Implementing New Knowledge Environments Partnership. Elle siège au conseil d’administration de la Text Encoding Initiative. Elle est codirectrice de deux ouvrages, Doing Digital Humanities et Doing More Digital Humanities (Routledge, 2016 et 2020). Elle vit et travaille sur des terres algonquines non cédées.
Rebecca Dickson est bibliothécaire, technologue et coordinatrice de la préservation numérique pour le Council of Prairie and Pacific University Libraries (COPPUL). Son travail actuel porte sur le renforcement des capacités de bibliothèques universitaires en matière d’accès viable aux collections numériques ayant une valeur pour la recherche, l’enseignement et le patrimoine culturel. Elle travaille conjointement avec des partenaires régionaux, nationaux et internationaux pour élaborer des services, stratégies et infrastructures afin que les ressources numériques soient accessibles et utilisables à long terme. Elle est titulaire d’une maîtrise en bibliothéconomie et en sciences de l’information (MLIS) de University of British Columbia, où elle a occupé plusieurs postes au sein de l’unité des initiatives numériques de la bibliothèque. Elle met à profit son expérience universitaire, dans le domaine de la recherche participative en sciences sociales, pour la création de solutions techniques permettant la découverte et l’utilisation innovante d’objets numériques et de métadonnées, ainsi que la conception de systèmes axés sur l’utilisateur
Rebecca est également membre du Groupe de travail sur la préservation numérique de l’Association des bibliothèques de recherche du Canada et coprésidente du Groupe d’experts en préservation de l’Alliance de recherche numérique du Canada. Elle est reconnaissante de pouvoir habiter et travailler sur le territoire traditionnel, ancestral et non cédé des Premières Nations Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh, même si elle n’y a pas été invitée.
Professeur d’histoire à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), Maxime Gohier est spécialisé en histoire des Premières Nations. Ses recherches portent notamment sur les relations entre les Autochtones du nord-est américain et l’État colonial (français et britannique) et canadien, ainsi qu’à la place et au rôle de l’écrit et de l’archive dans la structuration de ces relations. Depuis 2019, il dirige Nouvelle-France numérique, un projet partenarial et collaboratif qui étudie les mécanismes de la production documentaire et ses réseaux d’acteurs en Nouvelle-France. Exploitant la technologie de la reconnaissance des écritures manuscrites (HTR : Handwritten Text Recognition), le projet tâche aussi de développer de nouvelles pratiques de gestion des données issues de la recherche en archives, afin de permettre leur partage à grande échelle et de faciliter le recours aux technologies numériques dans l’analyse du patrimoine documentaire. Au cours des trois dernières années, ce projet a permis d’élaborer les premiers modèles publics performants de reconnaissance des écritures manuscrites adaptés aux documents français des 17e et 18e siècles. Il a aussi permis de former de nombreux chercheurs en sciences humaines, des étudiants et des professionnels de la conservation du patrimoine documentaire (archivistes et bibliothécaires) aux logiciels de reconnaissance des écritures manuscrites.
Membre du Centre Interuniversitaire de Recherche sur la Première Modernité (CIREM 16/18) et du Regroupement des chercheurs en patrimoine de l’UQAR (ARCHIPEL), il est aussi associé aux projets Donner le goût de l’archive à l’ère numérique, Écrire l’Amérique dans le Mercure galant et Les collections du Séminaire de Québec : berceau de la civilisation canadienne. En collaboration avec les équipes de ces trois projets, Maxime Gohier a organisé la première édition de l’École d’été en culture numérique et gestion des données de recherche ainsi que l’atelier Histoire et culture numérique, qui se sont tenus à Rimouski en juin 2022 sur le thème « Nouvelle-France maritime ».
Jane Griffith est professeure adjointe à la School of Professional Communication at Toronto Metropolitan University, où elle enseigne l’écriture. Elle est l’auteure du livre primé Words Have a Past : The English Language, Colonialism, and the Newspapers of Indian Boarding Schools (University of Toronto Press). Sa recherche porte sur les archives et le colonialisme. Elle a obtenu une Subvention Savoir du CRSH pour l’écriture de son deuxième livre sur l’histoire de la communication professionnelle, des relations publiques et de l’hydroélectricité. De plus, elle a été boursière Fulbright.
Jeremy Heil est archiviste de documents numériques et privés à Queen’s depuis 2001. Il a obtenu une maîtrise en études archivistiques à University of British Columbia en 2000. Avant son poste actuel, il travaillait comme archiviste à la Chung Collection de Vancouver et à la section des documents privés des Provincial Archives of Alberta. Il a siégé à de nombreux comités locaux, provinciaux et nationaux, notamment en tant que président de l’Association des archives de l’Ontario et rédacteur en chef d’Archivaria. Depuis 20 ans, il donne des ateliers sur les documents numériques et les métadonnées dans les archives, en plus d’avoir publié des articles sur divers sujets liés aux archives numériques. Par ailleurs, il collabore avec Vulnerable Media Lab de Queen’s University, ainsi qu’avec le projet « Will Digital Art Have a Digital Future? The Challenges of Preserving and Restoring Digital Born Cultures », que finance le programme Wicked Ideas de Queen’s. Il a récemment terminé son mandat à titre de coprésident du National Archival Appraisal Board Ad Hoc Committee for the Monetary Appraisal of Electronic Records, qui a donné lieu au rapport Dollars for Digital : Evaluating Strategies for the Monetary Appraisal of Digital Content in Archival Donations. Sa recherche porte sur les défis liés à l’évaluation monétaire de documents numériques.
Kim Martin est professeure adjointe en histoire à University of Guelph, où elle a cocréé le nouveau programme d’études sur la culture et la technologie, au sein duquel elle enseigne. À titre de présidente du conseil de recherche de LINCS (Linked Infrastructure for Networked Cultural Scholarship), elle étudie l’expérience utilisateur des interfaces pour la recherche en sciences humaines. Kim détient un doctorat en bibliothéconomie et sciences de l’information de University of Western Ontario et elle a suivi ses études postdoctorales sous la direction de Michael Ridley en humanités numériques de 2016 à 2019. Elle s’intéresse notamment au rôle des découvertes fortuites dans les domaines suivants : recherche d’informations numériques, histoire locale et orale, genre et technologie, humanités numériques et collaboration, ainsi que les interfaces pour travailler avec des données liées. On trouve des articles récents sur son travail dans les publications KULA, Cataloging & Classification Quarterly et Canadian Historical Review.
Sheila Petty est professeure d’études médiatiques et titulaire de la chaire de recherche SaskPower en patrimoine culturel à University of Regina. En tant que membre de la Société royale du Canada, elle a publié de nombreux articles sur la représentation des cultures, identités et nations africaines et de la diaspora dans les médias. Par ailleurs, elle a été commissaire d’expositions d’œuvres cinématographiques, télévisuelles et numériques dans diverses galeries au Canada. Elle a écrit un ouvrage intitulé Contact Zones: Memory, Origin and Discourses in Black Diasporic Cinema, en plus d’avoir participé à l’édition du Directory of World Cinema: Africa. Sa recherche porte sur les manifestations du patrimoine culturel dans les médias, surtout dans le domaine du cinéma de l’Afrique subsaharienne, de l’Afrique du Nord et des régions amazighes. Dans le cadre de son dernier projet, financé par le New Frontiers in Research Fund, elle étudie diverses méthodologies pour décoloniser les festivals de films à l’ère postpandémique. Elle termine actuellement un livre sur Habiba Djahnine (Edinburgh University Press), qui est une réalisatrice féministe algérienne.