Parlons d'éthique! Considérations juridico-informatiques et les premières acquisitions numériques
Plusieurs établissements ont mis en place leurs pratiques juridico-informatiques et de préservation longtemps après l’acquisition des premiers documents numériques. Par conséquent, plusieurs d’entre eux n’ont pas discuté de manière transparente et ouverte des pratiques de préservation numérique avec les donateurs des premières acquisitions numériques. Comme nous avons accumulé plusieurs documents de la sorte, cette présentation pose les questions suivantes : sommes-nous toujours responsables envers nos donateurs si nous traitons ces premières acquisitions accumulées avec les pratiques et processus actuels, qui n’étaient pas utilisés ou formalisés au moment de l’acquisition ? Les premiers donateurs numériques étaient-ils en mesure de donner un consentement éclairé au moment du transfert dans ces circonstances ? Devrions-nous traiter les premières acquisitions numériques différemment des documents numériques contemporains, acquis après l’élaboration d’un programme officiel de préservation numérique ?
Reposant en partie sur une enquête concernant les premières acquisitions numériques, cette présentation soutient que les pratiques actuelles peuvent être considérées comme étant intrusives quand les échanges avec les donateurs ne sont pas ouverts et transparents à cause d’un manque de politiques et de pratiques institutionnelles pleinement formées sur les activités de traitement numérique. En réponse à ces questions, nous proposons d’établir un processus plus responsable et transparent en créant un nouveau flux de travail pour les premières acquisitions numériques. Ce dernier revoit l’utilisation d’images sur disque physique et fixe des limites dans le processus d’évaluation et de sélection pour remédier aux lacunes concernant la transparence avec les donateurs. L’objectif de ce flux de travail est de garder à l’esprit, lors du traitement archivistique, la culture et la conscience numériques du donateur au moment du transfert, pour gérer de façon responsable les premières acquisitions numériques.