Exposés éclairs (deuxième séance)
Créer une communauté entourant les politiques de libre accès avec l’Open Scholarship Policy Observatory (Caroline Winter)
Cette présentation éclair donne un aperçu de l’Open Scholarship Policy Observatory et de l’environnement des politiques. L’observatoire en question est une plateforme en ligne sur les politiques de libre accès. En tant qu’initiative du partenariat Implementing New Knowledge Environments (INKE ; inke.ca), il a été lancé en 2017 pour répondre aux besoins des membres du partenariat en ce qui concerne ces politiques. INKE est un réseau de recherche international visant à favoriser le libre accès, mais aussi un projet de collaboration avec des partenaires et des membres au Canada (dont le RCDR), aux États-Unis et en Australie. Par conséquent, la collaboration est essentielle pour l’observatoire. En plus des analyses en français et en anglais de politiques menées consultation avec la communauté, le site comprend des articles sur cette question, ainsi qu’une archive de politiques en matière de libre accès au Canada et ailleurs dans le monde.
L’observatoire se penche donc sur ces politiques de façon générale, notamment en étudiant des rapports, activités, tendances et documents formels ayant un impact direct ou indirect sur le libre accès. Les aperçus et descriptions qu’il présente tiennent compte de l’importance d’une politique ou des progrès pour la communauté élargie d’INKE, ainsi que pour le libre accès en en général. Il s’agit d’un point de départ pour élaborer des politiques, mais aussi de recommandations sur des questions dans ce domaine pour notre communauté.
Cette présentation résume certaines conclusions de l’Open Scholarship Policy Observatory jusqu’à présent. De plus, elle propose une analyse de la recherche menée, offrant un aperçu de l’environnement actuel des politiques de libre accès, des tendances et des perspectives d’avenir pour les membres de la communauté d’INKE.
Importance de faciliter la participation des chercheurs canadiens et des ONG à la mobilisation des connaissances pour que la recherche universitaire contribue davantage à la société (Hamid Golhasany, Blane Harvey)
La mobilisation des connaissances entre chercheurs, décideurs et professionnels est de plus en plus importante pour répondre aux besoins et aux défis de la société. Pourtant, il y a un écart important entre les données de recherche et les normes politiques et sociales. Cet écart peut avoir des conséquences négatives, notamment un manque d’accès aux soins de santé et à l’éducation de qualité. Pour y remédier, il faudrait que les projets de recherche soient plus pertinents pour les besoins et priorités locales. Dans ce contexte, les organisations non gouvernementales (ONG) ont un rôle unique à jouer grâce à leur proximité aux collectivités. Comme elles connaissent bien les défis et les priorités locales, elles peuvent aider les chercheurs à générer des connaissances plus pertinentes afin d’y répondre. Malgré cette proximité, les données à ce sujet ne sont pas souvent accessibles aux chercheurs. On manque donc de recherche sur le rôle potentiel des ONG pour accroître l’impact sociétal de la recherche et la mobilisation des connaissances.
Par conséquent, cette étude porte sur le potentiel d’une plateforme web pour que les ONG et les chercheurs participent davantage à la mobilisation des connaissances. La plateforme, qui s’appelle ScienceReach, a pour but de générer des projets de recherche plus pertinents pour les besoins locaux en favorisant l’échange de connaissances entre ces deux parties prenantes. À cette fin, l’étude consiste à mener des entretiens qualitatifs auprès d’ONG et de chercheurs pour évaluer leurs besoins, leurs motivations et les obstacles qui les empêchent de participer aux activités de mobilisation des connaissances. Les conclusions de cette étude permettront de mieux comprendre comment les ONG et les chercheurs pourraient davantage y contribuer par le biais de plateformes en ligne comme ScienceReach.
Interface de recherche pour les rapports sur les droits d’accès perpétuels du RCDR (Melissa Belvadi)
Le Sous-comité des droits aux bases de connaissances (SCDBC) du RCDR a créé un système de suivi des droits d’accès perpétuel aux revues. Par conséquent, Melissa et une équipe d’étudiants programmeurs ont développé une interface de recherche, qui est conçue pour que les bibliothèques ayant des droits perpétuels aux revues qui ne relèvent pas du RCDR puissent intégrer ces renseignements dans le système. Nous en ferons une démonstration lors de cette présentation.