Bridging Gaps, Building Relationships: Understanding Indigenous Humanities Data in the Context of Open Science
Le présent exposé s’attardera aux priorités actuelles et aux perspectives envisageables pour les chercheurs et chercheuses en sciences humaines qui travaillent avec des données autochtones. Concrètement, nous souhaitons mettre en évidence les moyens d’accroître l’accessibilité et la découvrabilité des données associées à l’initiative The People and the Text (TPatT), un projet de recherche et un site Web hébergé à la Simon Fraser University et consacrés à la collecte et à l’étude d’œuvres négligées ou oubliées de la littérature autochtone au Canada. Notre base de données, qui se trouve sur la plateforme du Collaboratoire scientifique des écrits du Canada (qui sera prochainement relancé sous le nom de Collaboratory for Writing and Research on Culture, chercheuse principale: Susan Brown) hébergé par l’Alliance de recherche numérique du Canada, fait actuellement l’objet d’un grand redéploiement qui en améliorera l’accessibilité et la stabilité. L’une des priorités fondatrices de TPatT consiste à rendre des archives littéraires découvrables et accessibles à des publics non universitaires ainsi qu’à des communautés savantes grâce à des versions électroniques de textes, à des vidéos, à des outils pédagogiques et à des ressources comprenant des collections telles que les bases de données Canadiana et Héritage. En réponse précise à l’appel du Réseau canadien de documentation pour la recherche qui demandait des propositions de communication sur le libre accès et le patrimoine numérique, notre table ronde explorera les enjeux de « l’ouverture » touchant aux données et protocoles culturels autochtones. La chercheuse métisse-crie Deanna Reder présentera les grandes lignes de cette initiative, décrira le genre de données incluses dans notre collection et soulignera les partenariats clés qui contribuent à assurer la préservation à long terme de nos données. La spécialiste de la colonisation Alix Shield se penchera sur les liens entre la science ouverte et les données sur les sciences humaines autochtones en plus d’aborder les possibilités liées à l’équité, la diversité, l’inclusion et l’accessibilité dans la base de données actuelle de TPatT. Susan Glover, chercheuse spécialisée en colonisation à Tkaronto, fera voir comment la base de données Voices of Ancestors (VoA), une collection d’auteurs et de textes autochtones des XVIIIe et XIXe siècles qui fait partie de TPatT, répond aux défis posés par les « appels à l’action » de la Commission de vérité et réconciliation et offre la possibilité de combler les lacunes dans les métadonnées grâce à de futurs partenariats.